samedi 14 avril 2012

Le Wallmapu: territoire et identité mapuche dans le Chili contemporain


  1. Population et territoire, deux notions intimement liées
La population mapuche au Chili, reconnue indigène en 1993 par la loi 19 253 compte près d' million d'habitants et représente aujourd'hui environ 10% de la population chilienne dont la moitié vit à Santiago, la capitale, un tiers en milieu rural sur ce qui constitue son territoire historique : le Wallmapu. Celui-ci défendu victorieusement contre la conquête espagnole occupait un espace compris de part et d'autre de la cordillère des Andes au sud du rio Bio-bio dans l'actuel Chili et au sud du Rio Negro dans l'actuelle argentine. Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, les armées chilienne et argentine, chacune de leur côté, entament pour l'une « la pacification de l'Araucanie », pour l'autre la « conquête du désert » qui s'achèveront par la confiscation des terres indigènes au profit de militaires ou de colons européens (en partie allemands), la réduction d'une part d'entre eux dans des réserves l'exil dans les villes. Le territoire mapuche s'est considérablement réduit : 31 millions d'hectares en 1540, 10 millions en 1883, moins de 500 000 en 1960. Celui-ci est redécoupé en régions administratives dont les limites n'ont plus rien à voir avec la partition traditionnelle du Wallmapu. De même la frontière tracée entre la Chili et l'Argentine -pratiquement – imperméable contribue à bouleverser l'organisation territoriale des mapuche.

La population mapuche du chili se divise en plusieurs sous-groupes définis par leur appartenance territoriale et les modes de vie et système économique qui découlaient de la nature du milieu occupé (Th. Hakenholz).
  • le lafkenmapu : la terre de l'océan bordant l'océan pacifique de Concepcion à l'île de Chiloé. Plaine côtière d'environ 30km de large, les densités y sont assez faibles.
  • Le lelfünmapu : la terre des plaines et des hauts plateaux constitués de matériaux issus des Andes et des volcans, arrosé par de nombreux cours d'eau. C'est le coeur du territoire mapuche , là où les densités sont les plus élevées et les villes les plus nombreuses.
  • Le pewenmapu : la terre de l'auracaria (pewen). C'est l'espace des hautes terres où poussent les araucarias. Les altitudes sont souvent supérieures à 2000m et de hauts volcans actifs dominent la région : le Lallaqui (3 164m), le Llaima (3125m), le Villarrica (2847m) ou encore le Lonquimay (2 822m). Les températures sont plus rigoureuses, les précipitations, variant selon la latitude et l'altitude, demeurent cependant fortes.
  • Le willmapu : la terre du sud. Commence au sud du fleuve Tolten et réunit les espaces côtiers, centraux et andins. C'est le domaine de la forêt humide et des lacs.


Au delà de cette partition territoriale, les mapuche ont une langue commune : le Mapudungun et et un système d'organisation commun basé sur le Lof (la communauté) dirigée par un lonko (chef). Ils ont également en commun la même conception du monde, la même cosmovision : l'Ixofil Mognen (le monde qui nous entoure). Les mapuche ont une vision holistique de l'environnement dont l'homme fait partie sans se placer au dessus, à côté ou en dessous. Selon cette cosmovision, le monde qui nous entoure est divisé en trois espaces : le Wenumapu (terre du ciel où résident les esprits), le Ranguimapu (la terre du milieu où vivent les hommes) et le Minchemapu (la terre d'en bas où réside le mal). Tout lieu (un lac, une forêt, une volcan...) est vivant, habité par un esprit qui fait partie d'eux-mêmes puisque tout est lié. Par exemple volcan se dit « Rukapillan », c'est à dire la maison du Pillan, l'oeil des ancêtres qui veille sur les Hommes. Ainsi cette conviction les oblige au respect de l'Ixen Mognen car lui porter atteinte, c'est s'autodétruire. La Terre traitera les Hommes comme les Hommes ont traité la Terre (VOLLE A.)

L'appartenance à un territoire serait donc consubstantiel de l'identité du peuple mapuche. D'ailleurs le terme « mapuche » veut dire « les gens de la Terre ». Mais si l’on on en croit les récits des chroniqueurs espagnols du XVIème siècle, les Mapuches se nommaient «che» («les gens») ou «reche» («les gens véritables») ; ce n’est que plus tardivement, au XIXème siècle, que serait apparue l’identification actuelle, «gens de la terre» («mapu» «che») , au moment peut-être où la relation au territoire se voit plus sérieusement menacée (M. ARRUE).
La question de la restitution des terres est restée un problème central. En 1971, Allende restitue 300 000 hectares au mapuche qui seront repris trois ans plus tard sous la dictature de Pinochet et alloués à des entreprises privées comme des compagnies forestières, de grands propriétaires terriens, etc.

  1. « Le renversement de la question indienne » (Y. LE BOT)
Le début des années 1990 ouvre la voie à de grands changements : décomposition des régimes nationaux-populistes, transition démocratique, retrait progressif de l'Etat et accélération du passage au néolibéralisme déjà amorcé sous Pinochet. Dans toute l'Amérique latine la question indienne refait surface comme un retour du refoulé : les contre-manifestations à l'occasion de la célébration des 500 ans de la découverte de l'Amérique par Colomb et l'attribution du prix Nobel la même année à Rigoberta Menchu montrent que l'Amérique ne sera plus uniquement latine. P. Alwynn, premier président de l'Etat démocratique chilien, prend la question très au sérieux et promet des réformes. Dans le même temps, l'ONU pousse les Etats du monde à faire des efforts en terme de reconnaissance des droits des populations indigènes et le Chili doit regagner sur la scène internationale une respectabilité. Alwynn promet des réformes sur la reconnaissance des droits indigènes, la promotion de leur culture, leur représentation politique et bien sûr la question de la terre. Mais la transition démocratique déçoit. La conversion à la démocratie n'a pas du tout remis en cause l'orientation économique prise par Pinochet, celle du néolibéralisme. La priorité reste la croissance économique et l'Etat incite les entreprises étrangères à investir dans de nouvelles ressources encore sous-exploitées comme la forêt notamment en Araucania et dans la région des lacs. Une partie des mapuche commence à se radicaliser et crée le Conseil de Toutes les Terres dont le leader, Huilcaman Aucam, commence à se singulariser par les premiers appels à l'occupation illégale de terres et le sabotage de matériel d'entreprises privées. Ce n'est que le début d'une longue opposition entre l'Etat et les mapuche. Finalement en 1993 est adoptée la loi indigène qui est un texte fondateur et novateur. Il comprend plusieurs chapitres portant sur la reconnaissance des peuples indigènes, la mise en place de mécanismes favorisant leur développement économique et social, la promotion de la culture et de l'éducation indigène, la création d'un organisme -la CONADI – chargé entre autre d'apporter des solutions au problème de la restitution des terres. Si la loi permet de grandes avancées reconnues de tous sur la question de la reconnaissance culturelle, elle ne règle cependant pas différents problèmes d'importance.
D'abord la loi prévoit la mise en place de communautés, organes représentatifs des indigènes, mais qui n'ont rien à voir avec les communautés (lof) ancestrales. Elles sont organisées comme des associations avec un président, un trésorier, un secrétaire ; les fonctions traditionnelles communautaires (le Lonko, le Machi -chamane-, le Werken -porte-parole) ne sont pas reconnues et les communautés de peuvent s'associer. Ensuite ne sont rendues aux mapuche que les terres concédées aux réserves à la fin du XIX° siècle, c'est à dire 500 000 ha. D'autre part sur ces terres rétribuées, l'Etat garde la propriété des ressources (eau, forêt, sous-sol). Les occupations illégales continuent, les grèves de la faim se multiplient, les arrestations et les bastonnades aussi. En attendant, l'Etat continue de distinguer les « bons » mapuche (ceux qui sont pour le progrès, la démocratie, la modernité) et les « mauvais » mapuche qui sont hostiles au progrès, mettent en péril l'unité nationale et sont assimilés à des terroristes du même acabit que ceux de l'ETA.

  1. Problèmes et enjeux

Territoire et représentations
Le territoire est-il par essence le fondement de l'identité mapuche ?

Au fond qu'est-ce que le territoire ? On le définit généralement comme est un espace produit, approprié, représenté et vécu (DI MEO) Les hommes, vivant en société, affiliés à des groupes d’appartenance et à des réseaux, s’inscrivent dans un espace géographique que le sens commun identifie comme un ensemble d’éléments naturels transformés par le travail, par l’action humaine, par l’aménagement. Les hommes produisent et reproduisent les cadres de leur vie en fonction de leurs capacités techniques, des architectures, des jeux de rapports socio-spatiaux qui les caractérisent, des itinéraires, des parcours quotidiens et routiniers. Les hommes produisent donc cet espace. Mais quelques problèmes se posent :
- le territoire est-il une substance, une essence qui pourrait définir « par nature » une identité ou bien constitue-t-il un donné, une forme a priori de notre conscience ?
    - dans le cas où l'on admet que le territoire n'est pas une substance pure mais une construction humaine qui projette sur lui sa conception du monde, à quoi et à qui sert le discours sur l'identité territoriale ?
    - La moitié des mapuche ne vit plus sur ce territoire ancestral mais à Santiago ou en ville. Il serait donc intéressant de réfléchir sur cette population mapuche urbaine déterritorialisée. Celle-ci recrée t 'elle du lien social, de nouvelles formes de territorialités en ville ?
    - Le risque de tels discours qui survalorisent le territoire comme fondement de l'identité n'est-il pas quelque part dangereux ? Ne conduit-il pas à une ethnicisation du territoire qui ferait de lui un territoire-musée à ciel ouvert (DEBARBIEUX) ? Ou pire, mènerait au conflit avec l'Etat ? On a bien sûr en mémoire la tragédie yougoslave durant laquelle le discours identité/territoire a pu légitimer la guerre et la purification ethnique.
On pourra aussi s'interroger sur la représentation que les mapuche se font des frontières

Identité et modernité.
L'identité mapuche est-elle soluble dans la mondialisation ou au contraire l'ère de la globalisation ne réactive-t-elle pas les replis identitaires ?

Le Chili est l'un des premiers Etats à avoir expérimenté dès les années 1970 le néolibéralisme et l'un des premiers à avoir expérimenté ses bienfaits et ses excès. Les conséquences sont celles que l'on sait : affaiblissement de l'Etat, vente à des entreprises privées de tout ce qui pouvait être vendu, croissance économique forte mais aussi hausse des inégalités sociales dans tout le pays, et premiers désastres écologiques. Les médias ont véhiculé dans le monde entier ces images d'indiens mapuche résistant et luttant contre les grandes entreprises forestières qui décimaient la forêt. On estime que depuis 1985, environ 25% de la forêt a disparu (GRENIER) par contre les plantations de pin ou d'eucalyptus se sont fortement développées. Il s'agit de cultures d'arbres destinés à l'exportation pour le papier, le bois aggloméré. Ces plantations sont à la source de très nombreux conflits fonciers, de violences entre manifestants, policiers et gardes privés des grandes compagnies forestières pour la plupart étrangères, européenne ou nord-américaine. Ces dernières y trouvent pas mal d'avantages : les arbres poussent plus vite au Chili à cause du climat, l'Etat a accordé de grands avantages fonciers aux compagnies forestières, c'est finalement un article de l'Oregonian Sunday paru en 1994 qui résume bien ces avantages : « le Chili offre de grandes quantités de bois d'oeuvre, une main d'oeuvre bon marché, un gouvernement bien disposé et pas beaucoup de règlements sur la sécurité et ou l'environnement » (in GRENIER). La CONAF, organisme d'Etat créé en 1973 pour assurer la conservation de la ressource et conduire la production, dispose de bien peu de moyens face aux entreprises privées. Face à un Etat connivent, les indiens se sont levés contre ce pillage endossant le rôle, malgré eux, de « gardiens de l'environnement ». Les mapuche se sont mobilisés aussi contre la construction de barrages dont celui, très médiatisé, de Ralco dans l'Alto Bio-Bio peuplée d'indiens mapuche pewenche et constituant une réserve écologique majeure (HAKENHOLTZ). La centrale Ralco, dont la construction serait assurée par l'entreprise espagnole ENDESA, devait produire 3400 millions de Kwh soit 8% de l'électricité chilienne destinée à la région métropolitaine (Valparaiso, Santiago), or on sait à quel point e Chili doit faire face au problème récurrent de sa forte dépendance énergétique. La construction de la centrale impliquait en outre la création d'une retenue d'eau de 3137 ha en amont qui pouvait considérablement modifier les écosystèmes et ennoyer des sites archéologiques mapuche ainsi qu'un lieu sacré ou se pratique le gillatun , cérémonie durant laquelle la communauté fait des offrandes à l'esprit bleu. La communauté mapuche vivant sur le site (environ 300 personnes) devait être expulsée, relogée ailleurs et ne pouvait plus pratiquer le gillatun annuel, cérémonie religieuse essentielle au maintien de l'identité mapuche. Malgré une forte mobilisation des mapuche soutenus par la communauté internationale la centrale a été mise en service en 2004.Ces deux esmples, la forêt et les barrages, sont riches d'enseignement sur le lien territoire/identité mais aussi sur l'opposition entre deux conceptions de la nature : l'une se fondant une harmonie de l'interrelation Homme/nature, l'autre, occidentale, sur la domination de la nature par l'Homme.
Vu de Santiago, c'est aussi l'opposition du progrès au conservatisme d'une irréductible poignée d'indiens qui fait obstacle à la modernisation du Chili, à l'alimentation en électricité de toute une métropole multimillionnaire, finalement n'y retrouverait-on pas là l'opposition séculaire sur laquelle s'est fondée la construction de la nation chilienne, c'est à dire l'opposition entre la civilisation et la barbarie ? En Europe ou globalement dans les pays du Nord l'opinion très sensible aux questions environnementale s'est vite émue de ce combat « du pot de fer contre le pot de terre » et on assimile vite indien et gardien de l'environnement.
Les touristes des pays du Nord en mal de nature et de ce qu'il faut bien appeler « l'authentique » sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à partir là-bas pratiquer un tourisme écolo et responsable chez les mapuche qui semblent avoir bien compris le bénéfice qu'il pourrait y trouver, et pas seulement financier. En Araucania on comptait en 2005 près de 85 initiatives mapuche de développement touristique, la plupart dans les parages des volcans et des grands parcs nationaux. Les touristes sont hébergés, invités à participer à diverses activités du quotidien mapuche, pratiquer des danses folkloriques, écouter des conférences sur la cosmovision mapuche, etc... C'est une forme de tourisme qui se veut respectueuse de la culture mapuche et de la préservation de l'environnement. On pourra se demander quel est l'impact de ces initiatives en terme de développement local. Mais on peut aussi s'interroger sur les limites de ce concept : n'enferme t-il pas l'indien dans un rôle, celui de gardien de l'environnement foklorique et sympathique, bref celui du « bon sauvage » ? Plus généralement, la question centrale porte sur l'entrée des mapuche dans la modernité : celle-ci peut-elle se concilier avec l'appartenance communautaire sans forcément tomber dans le folklorisme ?


Indianité, indianisme et politique
Comment l'indianité peut-elle servir d'argument électoral et à quelles fins ?

Les formes de territorialité sont multiples et se lisent à plusieurs échelles. Le Wallmapu est un territoire – non légitime – de l'Etat chilien. Or celui-ci construit sur le modèle des Etats-nation européens s'est employé de toutes ses forces à créer par la force ou la par la raison (expression qui est la devise nationale chilienne) un sentiment d'appartenance à nation supérieur à tous les autres, et même pourrait-on dire exclusif. La construction de l'identité nationale, qui s'est faite contre l'indien (SARGET), s'est réalisée à grands renforts de mythes, de symboles, de mobilisation des héros de la nation mais aucun de ces mythes n'incluait les éléments de la culture mapuche rendue invisible. L'identité nationale chilienne s'est faite sur la base du contrat c'est un édifice bâti par tous à partir d'une adhésion volontaire à des principes publics. Autrement dit, on est de cette nation parce qu'on le désire. Cette conception de la nation est à rapprochée de la définition donnée par Renan en 1182 lors de sa fameuse conférence à la Sorbonne : « la nation est une grande solidarité constituée par les sacrifices qu'on a faits et ceux qu'on est encore disposés à faire encore. Elle suppose un passé mais elle se résume dans le présent par un fait intangible : le consentement, le désir clairement exprimé de vivre ensemble ». L'intégration nationale passe donc par l'apprentissage à l'Ecole d'une langue nationale, d'une histoire et d'une géographie commune, par le service militaire, par des symboles (le drapeau national, l'hymne, la fête national, un panthéon d'hommes et de femmes illustrant le génie de la nation, etc..).
Aucune référence donc dans les manuels scolaires de la culture indienne. Relégués au rang de citoyen de deuxième classe, ils ont été forcés de s'intégrer à la communauté nationale.
Le changements opérés depuis les années 1990 ont été majeurs puisque la constitution reconnaît désormais leur existence, leurs droits, leur culture. Mais la question de la représentation politique reste encore en suspens. Car le mouvement indien qui a commencé comme un mouvement social, culturel est aussi aujourd'hui un mouvement politique qui revendique plus d'autonomie au nom de la particularité culturelle des indiens.
Dès lors plusieurs questions émergent et sont à relier avec la réflexion sur le territoire qui, ici, pourrait servir de base à des revendications politiques.
Quel est le poids de la revendication d'une identité indigène dans les processus électoraux aux Chili ? Sur quoi reposent les programmes politiques, à qui s'adressent-ils et qui les produit ? A quelle échelle se manifeste le plus le vote indien ?
Finalement, la percée de l'indianisme comme force politique est-elle la cause ou la conséquence d'une probable crise de l'Etat-nation  au Chili ? Jusque là le Chili a été épargné par les guérillas indiennes et autres violences à la différence d'autres Etats comme le Pérou, le Guatémala ou le Mexique puisque le pays était dirigé d'une main de fer par Pinochet et que le territoire était suffisamment bien maîtrisé pour ne pas laisser les périphéries hors de contrôle du pouvoir central. Aujourd'hui la violence est une question centrale : d'où vient-elle ? Les revendications territoriales et identitaires mènent-elles forcément à la violence ? L'Etat chilien ne craint-il pas un nouveau Chiapas en Patagonie ?




ARRUE M., Les Mapuches du Chili et la question de leur identité », Amérique Latine Histoire et Mémoire, Numéro 10-2004
BADIE B.  La fin des territoires, Fayard, 1995.
DEBARBIEUX B., Prendre position : réflexions sur les ressources et les limites de la notion d'identité en géographie, L'espace Géographique, Numéro 4-2006.
DI MEO G.,L'espace social, A. Colin, 2005
GRENIER Ph., Des tyrannosaures dans le paradis, L'Atalante, 2003.
LE BOT Y., La grande révolte indienne, Robert Laffont, 2009
HAKENHOLZ T., Un peuple autichtone face à la modernité : la communauté mapuche pewenche et le barrage Ralco. Cahiers d'Outre-mer, 228. Décembre 2008.
SARGET M.N., La formation de l'identité nationale chilienne au XIXe siècle , Communication n°45-1987.
VOLLE A., Quand les mapuche optent pour le tourisme, L'Harmattan, 2005.

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